HÔTEL DE MONTMORENCY-LUXEMBOURG - Rue Saint-Marc, Paris 2ème

1 - À L’AUBE DU XVIIIème SIÈCLE

À l’aube du XVIIIème siècle l’enceinte de Louis XIII dite des « Fossés Jaunes », dont l’actuelle rue Feydeau était le chemin de contrescarpe, est progressivement supprimée. Le réseau de voirie que nous empruntons aujourd’hui est déjà tracé sur les terrains du fief de la Grange-Batelière relevant de l’évêché. A l’est la rue Montmartre est là depuis des siècles. Au sud la rue Saint-Marc a épousé la trace d’un chemin qui joignait la rue du Faubourg de Richelieu et la Porte Montmartre située alors à l’angle des rues Montmartre et Feydeau. A l’ouest la rue de Richelieu ouverte en 1634 jusqu’à la Porte du même nom se prolongeait dans les Faubourgs. Et enfin au nord quatre alignements d’arbres bordent « le Cours », nouvelle promenade achevée en 1704 qui deviendra le Boulevard Montmartre. La rue Vivienne ne sectionne pas encore l’îlot ainsi constitué. L’orfèvre Jean Vivien, important propriétaire foncier du fief de la Grange-Batelière, est à l’origine du nom de cette voie qui part de la rue des Petits-Champs et se termine au nord sur la porte d’entrée de l’important couvent des Dominicaines dites « Filles-Saint-Thomas », lui-même adossé au rempart.

Plan de Gomboust 1652 avec l’enceinte des fossés jaunes. La rue Vivienne butte sur le couvent des Filles-Saint-Thomas.

©2011 - Rédaction : Michel COURTIER, Louis SANCHEZ - All rights reserved